Interrogé par www.actu.fr sur l’évolution commerciale de la rue de Rivoli dans un article « Commerces à Paris : quel avenir pour la rue de Rivoli, boudée par les enseignes ? », le Président de l’ADRAQH, Emmanuel DUPRAT, a rappelé que les causes de la dévitalisation commerciale et économique de l’axe étaient profondes et pour partie imputables aux politiques publiques menées compliquant un peu plus le travail et la vie dans le cœur de Paris.
Tout en renouvelant son souhait d’un apaisement de la circulation et d’une réduction de la pollution sur le secteur Paris Centre, l’ADRAQH regrette en effet certaines modifications du plan de circulation générale qui ont réduit la zone de chalandise des commerces, asséché les flux de clientèle et accéléré la transformation du quartier en simple zone de transit.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’association a exprimé dès 2021 ses réserves sur le projet de « zone apaisée Paris Centre », compte tenu des externalités négatives potentielles pour les habitants comme pour les commerçants, et appelé à ce que l’ensemble du projet soit dès l’origine conçu et réalisé comme réversible pour le cas où il se révélerait préjudiciable à l’usage.
Si l’APUR anticipe dans l’article que « la rue de Rivoli, en tant que grande artère commerçante du centre de Paris, restera dynamique en changeant progressivement de type d’activité comme elle l’a déjà fait plusieurs fois et parce qu’elle se situe dans le Paris touristique« , Emmanuel DUPRAT n’en souligne pas moins que ce qu’il estime être « le fond du problème » : « est-ce qu’on veut faire un Paris pour les habitants ou pour les touristes ?« , alors que le centre de la capitale souffre déjà des excès de la location meublée touristique saisonnière et du quick commerce.