Les “terrasses estivales” – nouveau nom des “terrasses éphémères” – font leur retour sur l’espace public parisien à compter du 1er avril 2022 pour une période de 7 mois. C’est l’une des principales mesures de la réforme du Règlement des étalages et terrasses (RET) en vigueur depuis le 1er juillet 2021 : ces terrasses estivales peuvent dorénavant être installées sur l’espace public chaque année du 1er avril au 31 octobre devant les commerces – sur les places de stationnement, les trottoirs, les terre-pleins, les placettes et les rues piétonnes – sous réserve de respecter les prescriptions édictées par le RET et, notamment, la tranquillité des riverains.
Dans les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements, les autorisations définitives sont délivrées par la Mairie de Paris après consultation pour avis de la Mairie de Paris Centre. Vous trouverez sur le site de l’open data de Paris les demandes d’autorisations pour le secteur de Paris Centre. A la date du 28 mars, 496 demandes avaient été enregistrées.
L’association ADRAQH était conviée mercredi 16 février à la première réunion du Groupe de Partenariat Opérationnel (GPO) du secteur Halles – Beaubourg – Montorgueil.
L’initiative provient du Ministère de l’Intérieur qui cherche à améliorer l’efficacité de la police nationale grâce à une meilleure communication avec les associations, entreprises et services publics et privés d’un territoire donné.
Séverine CARREAU, photographe journaliste et habitante des Halles, a suivi le confinement « dehors » des SDF de notre quartier, qui sont tout particulièrement à l’honneur.
Elle nous invite à l’exposition retraçant ce parcours sur plusieurs mois.
Carlos, Ivo, Pablo et Sophie : nous avons appris le décès ces derniers mois de quatre SDF du quartier des Halles. Certains d’entre nous les connaissaient bien…
Dans la série audiovisuelle « Mémoires des Halles », nous avons échangé avec Louis ROBICHE, le régisseur historique de l’église Saint-Eustache.
La paroisse Saint-Eustache est depuis toujours pleinement engagée au cœur de la vie cultuelle, culturelle et caritative du quartier des Halles. Depuis la restauration de la façade et de la porte du transept Sud, elle est encore davantage ouverte sur le quartier et le jardin des Halles, auxquels elle apporte résolument un supplément d’âme.
Dans le cadre de la Police de Sécurité du Quotidien mise en œuvre depuis 2018 pour favoriser la résolution pragmatique des problématiques locales de sécurité, l’action des forces de l’ordre s’inscrit désormais dans un cadre résolument partenarial avec les divers acteurs et institutions qui ont une connaissance et une expérience fines du terrain.
L’ADRAQH a échangé (à distance, pendant plus d’une heure) le 12 janvier 2022 avec le Maire de Paris Centre, M. Ariel WEIL, sur le thème de la sécurité aux Halles. Ce rendez-vous programmé de longue date intervenait quelques jours après la publication d’une lettre ouverte de l’association qui lui était adressée “pour faire des Halles une priorité d’action locale de la police municipale”. Lettre dont la presse locale s’était faite l’écho et dont nous sommes convenus avec l’édile qu’elle avait d’abord et avant tout pour objectif de “l’aider à nous aider”.
Au cours d’un point de situation global sur les problématiques d’insécurité aux Halles, nous avons notamment évoqué les trafics divers, les occupations sonorisées récurrentes de l’espace public (manifestations, chanteurs…), la condition des SDF dans la voirie souterraine des Halles et l’option d’une présence du Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance (GPIS) dans la résidence des 112-118 rue Rambuteau.
M. Ariel WEIL a présenté le contenu des missions et le calendrier du déploiement progressif et prévisionnel des policiers municipaux sur le secteur. Nous y reviendrons ultérieurement une fois les modalités plus précisément et fermement arrêtées. Il a nous a par ailleurs fait part de ses démarches et de son espoir pour que le secteur de la plus grande gare souterraine d’Europe bénéficie enfin des mêmes moyens sécuritaires que ceux alloués pour la sécurisation des abords des autres grandes gares parisiennes.
Le Maire de Paris Centre maîtrise et s’investit personnellement sur les enjeux de sécurité aux Halles, en réunissant par exemple chaque semaine le Chef de la police municipale d’arrondissement et l’un des Commissaires de la police nationale. Il a aussi (ré)organisé son équipe municipale et l’administration de la Mairie de Paris Centre afin de pouvoir pleinement exercer les nouvelles compétences qui lui sont déléguées par l’Hôtel de Ville dans les domaines de la police municipale.
Autrement dit et pour répondre à la lettre ouverte de l’ADRAQH, M. Ariel WEIL fait bien des Halles une priorité de son action locale en termes de sécurité. Ce volontarisme politique devrait contribuer à améliorer la situation. A suivre, donc.
Alors que les Maires d’arrondissement sont investis depuis le 1er janvier de nouvelles compétences déléguées dans le domaine de la police municipale, laquelle est en cours de déploiement à Paris, l’ADRAQH adresse au Maire de Paris Centre une lettre ouverte par laquelle l’association lui demande de faire du secteur des Halles l’une des priorités d’action locale assignées par ses soins aux policiers municipaux sur le territoire de Paris Centre.
Le Parisien rend compte de notre démarche en couverture du cahier « Le Grand Parisien » de son édition du 7 janvier 2022.
L’ADRAQH salue l’adoption par le Conseil de Paris le 15 décembre de mesures durcissant les conditions de délivrance des autorisations de changement d’usage de locaux d’habitation, afin de renforcer la protection du parc de logements face au développement des locations meublées touristiques professionnelles de courte durée, sur un marché parisien des locaux d’habitation déjà marqué par la pénurie de logements.
Paris est la 1ère ville au monde en nombre d’appartements à louer sur la plateforme de location AirBnB. Dans certains arrondissements, notamment ceux de Paris Centre, les locations meublées touristiques proposées peuvent représenter jusqu’à 20% à 25% de l’offre locative globale, avec des prix proches du secteur hôtelier, soit le double ou le triple des locations traditionnelles. Une situation qui entraîne mécaniquement la diminution de l’offre locative privée traditionnelle et la hausse du coût des logements – à la location comme à l’achat.