ADRAQH

« L’accident de trop » se multiplie. Une jeune maman et son enfant de 7 semaines sont percutés par une trottinette dans le 17ème. Une pianiste de l’opéra Garnier est fauchée dans le jardin Nelson Mandela …

Vide réglementaire inacceptable

Il est inacceptable que les trottinettes électriques puissent circuler et stationner librement dans la capitale sans qu’aucune réglementation adaptée n’ait été préalablement établie par la Ville de Paris, tant pour les fournisseurs que pour les utilisateurs.

C’est une nouvelle fois le piéton, usager le plus vulnérable de l’espace public, qui est la principale victime de cette anarchie. A fortiori lorsqu’il est déjà « fragile ».

Des Halles accidentogènes

Et c’est tout particulièrement le cas dans la zone dite « piétonne » des Halles dont la réglementation spéciale n’est pas mieux-disante et où l’absence de trottoir prive le piéton de tout « refuge ».

Prévention, action, répression

Pour améliorer la cohabitation entre usagers de l’espace public, il est urgent que la Mairie de Paris sensibilise le grand public par une campagne de communication « forte » sur l’insécurité piétonne et mobilise ses agents pour verbaliser les auteurs d’infraction sur le fondement du droit en vigueur, la mise en danger d’autrui prévue par le code pénal.

Enfin, pour lutter contre les stationnements abusifs, la Ville doit définir avec les opérateurs des zones interdites où la restitution de l’engin est techniquement impossible (passage piéton, trottoir étroit).

Jacques Chavonnet

L’ADRAQH est mobilisée de longue date pour obtenir le rétablissement du contrôle des accès à la zone piétonne des Halles et mettre un terme aux circulations et stationnements illicites et importuns.

Plus de contrôle depuis 2010

Depuis 2010, les entrées et les sorties de la zone piétonne des Halles ne sont plus ni fermées ni contrôlées, laissant l’entrée libre à tous les véhicules. Le non-respect de la réglementation qui en résulte porte atteinte à la sécurité et à la tranquillité auxquelles les riverains et les piétons du quartier ont droit, d’autant que la zone ne compte aucun trottoir pouvant servir de « refuge ».

Ce problème se pose avec une acuité toute particulière dans le contexte de menaces terroristes que nous connaissons.

Vidéoverbalisation et ASP

La Préfecture de police n’ayant pas accédé à nos demandes récurrentes depuis 2010 de renforcer les moyens humains alloués au contrôle et à la verbalisation de ces circulations et stationnements illicites (formulées en réunions publiques, par des courriers et des vœux en Conseil de quartier des Halles), nous lui avions demandé en 2016 de mettre en place une modalité alternative de gestion de l’aire piétonne : installer un dispositif de vidéoverbalisation aux entrées et sorties de la zone, de sorte que soit verbalisé tout véhicule qui ne serait pas flashé à la sortie dans les 30 mn après avoir été flashé à l’entrée.

Cette demande avait alors été portée conjointement par les maires des 1er et 2ème arrondissements, MM. Jean-François Legaret et Jacques Boutault, ainsi que par l’adjoint à la maire de Paris en charge des déplacements, M. Christophe Najdovski, qui s’était engagé à faire rapidement avancer ce dossier.

Nous avions aussi invoqué la mobilisation réussie de ressources humaines dans la zone piétonne Montorgueil voisine (2ème arrondissement) pour demander à la Ville de Paris d’affecter au contrôle et à la verbalisation de la circulation et du stationnement sur la zone piétonne des Halles des effectifs des agents de surveillance de Paris (ASP) revenus sous son commandement direct depuis le 1er janvier 2018.

Urgence

Bientôt 10 ans après la fin de la fermeture et des contrôles, et alors qu’approche la fin du réaménagement du quartier et des travaux de voirie, il est urgent de rétablir le contrôle des accès à la zone piétonne des Halles !

C’est pourquoi nous avons relancé par courrier l’ensemble des parties prenantes – M. Najdovski à la mairie de Paris ainsi que le nouveau préfet de police de Paris, M. Didier Lallement – pour qu’ils nous reçoivent rapidement et s’engagent à rétablir un contrôle des accès avant la fin de l’année. A suivre.

Nous allons suivre très attentivement l’avancement de ce dossier. Si les lignes n’avaient pas bougé en septembre, nous prendrions alors l’initiative de lancer une pétition et d’interpeller les médias.

Jacques Chavonnet

C’est finalement la mairie du 3ème arrondissement (rue Eugène Spuller) qui a été retenue pour être la mairie du futur secteur « Paris Centre » regroupant les 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements.

Les bâtiments des mairies libérés suite au regroupement seront occupés par des services publics parisiens, en fonction des besoins.

L’affectation des locaux sera bientôt arrêtée. Parmi les usages pressentis : des espaces à vocation artistique, culturelle et sportive ainsi que des espaces solidaires destinés aux personnes les plus fragiles.

Une voiture de police incendiée devant l’antenne du commissariat 10 rue Pierre Lescot Paris Premier aux Halles

Les riverains et commerçants du quartier des Halles ont été profondément choqués par les événements de samedi dernier qui ont eu lieu aussi en dehors des Champs-Elysées, lieu symbolique le plus médiatisé.

Vers 18H30, alors qu’une foule dense et variée(beaucoup d’enfants) déambulait dans notre zone piétonne des Halles (sans trottoir !), un groupe d’une vingtaine de jeunes masqués s’en est pris très violemment aux forces de l’ordre au point de brûler un véhicule de police devant le commissariat des Halles, affolant les piétons et sous les fenêtres des habitants effrayés et tétanisés.

Ce déchaînement guerrier ne saurait se banaliser samedi après samedi sans que nous nous dirigions peu à peu vers le chaos général.

Les photos et vidéos nombreuses attestent de cette situation de guérilla urbaine répétée inimaginable dans notre quartier, notre ville, notre pays.

Nous exigeons immédiatement le rétablissement de l’ordre public, la protection des personnes et des biens ainsi que des peines exemplaires pour ceux qui osent défier ceux qui nous protègent au prix de leurs vies.

A l’initiative de l’ADRAQH et d’autres acteurs et associations de commerçants et de riverains du quartier, le député Sylvain Maillard a été sensibilisé jeudi 21 février aux principaux enjeux des Halles à l’occasion d’une rencontre puis d’une visite sur le terrain.

L’ADRAQH a tout particulièrement interpellé l’élu sur les préoccupations, les besoins et les attentes des riverains concernant la dégradation de la sécurité et l’abandon de l’espace public depuis la fin des travaux du chantier des Halles, notamment à proximité du jardin et du Forum.